Je suis devenue tisserande avec le souhait d’en faire mon métier c’est-à-dire d’en vivre, en liant le plaisir à l’utile. Ayant appris à tisser au Lycée, vers l’âge de 15-16 ans, j’ai réalisé très tôt des commandes pour mes ami(e)s les plus proches. J’ai pratiqué et étudié les arts plastiques et suis allée « apprendre sur le tas » mon futur métier chez trois tisserands différents durant deux années pour poursuivre jusqu’en Finlande 3 mois à l’Université d’Helsinki ; puis boursière de la SEMA, j’ai complété ma formation vers la création textile pour l’industrie (avant que les ordinateurs n’arrivent), à l’Atelier National d’Art Textile à Paris. Ressentant très tôt la valeur du langage textile commun à la plupart des peuples, j’ai voyagé à travers les livres, jusqu’à approcher le monde de l’archéologie, de l’histoire des tissus, leurs origines, cette fois à la demande de sites et musées archéologiques en France…

Ces gestes acquis tôt, répétés maintes fois, enseignés et imprégnés en moi, me rapprochent de tous ceux dont c’est le métier à travers les continents, au-delà de la parole. Et donc sans autre langage que diriger souplement et fermement les fils pour les composer en tissu, je me suis trouvée immergée auprès de nos « lointains ancêtres absents » afin de reconstituer leurs tissus, comprenant ainsi mieux les balbutiements des nôtres. Mes amis archéologues me présentant le résultat de leurs fouilles, j’ai cherché les fils, les teintures possibles pour les colorer afin d’approcher au plus près ces vestiges textiles ; quels étaient leurs métiers à tisser et comment les utiliser, à la simple observation des outils retrouvés et des tissus eux-mêmes riches d’informations, et avec une bonne dose d’intuition.

Tout ceci, très vite, au contact d’un public presqu’omniprésent, au sein de sites et musées archéologiques, d’écoles, non pas dans un laboratoire isolé, mais au contact de personnes, de beaucoup d’enfants, en attente d’explications de ces gestes à peine retrouvés avec des mots adaptés, leur dévoilant ainsi un patrimoine jusqu’ici insoupçonné...
Ainsi des tuniques de Sion (CH) du Néolithique final (2500 ans av. J.-C.) aux vêtements mérovingiens, en passant par les capes et tuniques de laine brune de l’âge du Bronze danois, les braies gauloises, le tissu losangé en lin précieux de la Dame de Vix, … j’ai voyagé à travers notre vieille Europe, cette fois dans le temps.

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Malgré l’immense lenteur de ce travail, je prends toujours autant de plaisir à refaire ces gestes, émerveillée par l’ingéniosité de ces premiers tisserands, par la logique et l’efficacité de leur chaîne opératoire, leur capacité d’abstraction, leur vision de l’espace et du temps passé au service d’un objet très concret que pouvait être un tissu ou un vêtement. Ceci avec les moyens simples qui étaient les leurs, issus de la nature et de rien d’autre, montrant une fois de plus leur capacité d’observation et d’adaptation, leur patience et leur réel talent au vu du résultat obtenu lorsque par chance il nous est parvenu.

A regarder de près, tisser il y a 4000 ans relevait du même génie que celui des premiers informaticiens ou du tailleur de bifaces beaucoup plus tôt ! C’est cette même intelligence qui se déplace vers d’autres pôles, selon les besoins : de la survie souvent, et de la demande de la communauté des autres humains. Je continue de former des personnes au tissage, en retransmettant largement, sur des durées allant de 2 jours à 6 mois voire plus… afin que la « chaîne » ne se coupe pas. Même si le non-tissé est sur le marché, entrecroiser des fils pour en faire un tissu appartient à la mémoire collective et celle-ci se doit de perdurer.


Je réalise des tissus sur commande pour des particuliers, des Musées et des décorateurs d’intérieur.

Je suis devenue tisserande avec le souhait d’en faire mon métier c’est-à-dire d’en vivre, en liant le plaisir à l’utile. Ayant appris à tisser au Lycée, vers l’âge de 15-16 ans, j’ai réalisé très tôt des commandes pour mes ami(e)s les plus proches. J’ai pratiqué et étudié les arts plastiques et suis allée « apprendre sur le tas » mon futur métier chez trois tisserands différents durant deux années pour poursuivre jusqu’en Finlande 3 mois à l’Université d’Helsinki ; puis boursière de la SEMA, j’ai complété ma formation vers la création textile pour l’industrie (avant que les ordinateurs n’arrivent), à l’Atelier National d’Art Textile à Paris. Ressentant très tôt la valeur du langage textile commun à la plupart des peuples, j’ai voyagé à travers les livres, jusqu’à approcher le monde de l’archéologie, de l’histoire des tissus, leurs origines, cette fois à la demande de sites et musées archéologiques en France…

Ces gestes acquis tôt, répétés maintes fois, enseignés et imprégnés en moi, me rapprochent de tous ceux dont c’est le métier à travers les continents, au-delà de la parole. Et donc sans autre langage que diriger souplement et fermement les fils pour les composer en tissu, je me suis trouvée immergée auprès de nos « lointains ancêtres absents » afin de reconstituer leurs tissus, comprenant ainsi mieux les balbutiements des nôtres. Mes amis archéologues me présentant le résultat de leurs fouilles, j’ai cherché les fils, les teintures possibles pour les colorer afin d’approcher au plus près ces vestiges textiles ; quels étaient leurs métiers à tisser et comment les utiliser, à la simple observation des outils retrouvés et des tissus eux-mêmes riches d’informations, et avec une bonne dose d’intuition.

Tout ceci, très vite, au contact d’un public presqu’omniprésent, au sein de sites et musées archéologiques, d’écoles, non pas dans un laboratoire isolé, mais au contact de personnes, de beaucoup d’enfants, en attente d’explications de ces gestes à peine retrouvés avec des mots adaptés, leur dévoilant ainsi un patrimoine jusqu’ici insoupçonné...
Ainsi des tuniques de Sion (CH) du Néolithique final (2500 ans av. J.-C.) aux vêtements mérovingiens, en passant par les capes et tuniques de laine brune de l’âge du Bronze danois, les braies gauloises, le tissu losangé en lin précieux de la Dame de Vix, … j’ai voyagé à travers notre vieille Europe, cette fois dans le temps.

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Mamdré l’immense lenteur de ce travail, je prends toujours autant de plaisir à refaire ces gestes, émerveillée par l’ingéniosité de ces premiers tisserands, par la logique et l’efficacité de leur chaîne opératoire, leur capacité d’abstraction, leur vision de l’espace et du temps passé au service d’un objet très concret que pouvait être un tissu ou un vêtement. Ceci avec les moyens simples qui étaient les leurs, issus de la nature et de rien d’autre, montrant une fois de plus leur capacité d’observation et d’adaptation, leur patience et leur réel talent au vu du résultat obtenu lorsque par chance il nous est parvenu.

A regarder de près, tisser il y a 4000 ans relevait du même génie que celui des premiers informaticiens ou du tailleur de bifaces beaucoup plus tôt ! C’est cette même intelligence qui se déplace vers d’autres pôles, selon les besoins : de la survie souvent, et de la demande de la communauté des autres humains. Je continue de former des personnes au tissage, en retransmettant largement, sur des durées allant de 2 jours à 6 mois voire plus… afin que la « chaîne » ne se coupe pas. Même si le non-tissé est sur le marché, entrecroiser des fils pour en faire un tissu appartient à la mémoire collective et celle-ci se doit de perdurer.


Je réalise des tissus sur commande pour des particuliers, des Musées et des décorateurs d’intérieur.

Je suis devenue tisserande avec le souhait d’en faire mon métier c’est-à-dire d’en vivre, en liant le plaisir à l’utile. Ayant appris à tisser au Lycée, vers l’âge de 15-16 ans, j’ai réalisé très tôt des commandes pour mes ami(e)s les plus proches. J’ai pratiqué et étudié les arts plastiques et suis allée « apprendre sur le tas » mon futur métier chez trois tisserands différents durant deux années pour poursuivre jusqu’en Finlande 3 mois à l’Université d’Helsinki ; puis boursière de la SEMA, j’ai complété ma formation vers la création textile pour l’industrie (avant que les ordinateurs n’arrivent), à l’Atelier National d’Art Textile à Paris. Ressentant très tôt la valeur du langage textile commun à la plupart des peuples, j’ai voyagé à travers les livres, jusqu’à approcher le monde de l’archéologie, de l’histoire des tissus, leurs origines, cette fois à la demande de sites et musées archéologiques en France…

Ces gestes acquis tôt, répétés maintes fois, enseignés et imprégnés en moi, me rapprochent de tous ceux dont c’est le métier à travers les continents, au-delà de la parole. Et donc sans autre langage que diriger souplement et fermement les fils pour les composer en tissu, je me suis trouvée immergée auprès de nos « lointains ancêtres absents » afin de reconstituer leurs tissus, comprenant ainsi mieux les balbutiements des nôtres. Mes amis archéologues me présentant le résultat de leurs fouilles, j’ai cherché les fils, les teintures possibles pour les colorer afin d’approcher au plus près ces vestiges textiles ; quels étaient leurs métiers à tisser et comment les utiliser, à la simple observation des outils retrouvés et des tissus eux-mêmes riches d’informations, et avec une bonne dose d’intuition.

Tout ceci, très vite, au contact d’un public presqu’omniprésent, au sein de sites et musées archéologiques, d’écoles, non pas dans un laboratoire isolé, mais au contact de personnes, de beaucoup d’enfants, en attente d’explications de ces gestes à peine retrouvés avec des mots adaptés, leur dévoilant ainsi un patrimoine jusqu’ici insoupçonné...
Ainsi des tuniques de Sion (CH) du Néolithique final (2500 ans av. J.-C.) aux vêtements mérovingiens, en passant par les capes et tuniques de laine brune de l’âge du Bronze danois, les braies gauloises, le tissu losangé en lin précieux de la Dame de Vix, … j’ai voyagé à travers notre vieille Europe, cette fois dans le temps.

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Malgré l’immense lenteur de ce travail, je prends toujours autant de plaisir à refaire ces gestes, émerveillée par l’ingéniosité de ces premiers tisserands, par la logique et l’efficacité de leur chaîne opératoire, leur capacité d’abstraction, leur vision de l’espace et du temps passé au service d’un objet très concret que pouvait être un tissu ou un vêtement. Ceci avec les moyens simples qui étaient les leurs, issus de la nature et de rien d’autre, montrant une fois de plus leur capacité d’observation et d’adaptation, leur patience et leur réel talent au vu du résultat obtenu lorsque par chance il nous est parvenu.

A regarder de près, tisser il y a 4000 ans relevait du même génie que celui des premiers informaticiens ou du tailleur de bifaces beaucoup plus tôt ! C’est cette même intelligence qui se déplace vers d’autres pôles, selon les besoins : de la survie souvent, et de la demande de la communauté des autres humains. Je continue de former des personnes au tissage, en retransmettant largement, sur des durées allant de 2 jours à 6 mois voire plus… afin que la « chaîne » ne se coupe pas. Même si le non-tissé est sur le marché, entrecroiser des fils pour en faire un tissu appartient à la mémoire collective et celle-ci se doit de perdurer.


Je réalise des tissus sur commande pour des particuliers, des Musées et des décorateurs d’intérieur.

Je suis devenue tisserande avec le souhait d’en faire mon métier c’est-à-dire d’en vivre, en liant le plaisir à l’utile. Ayant appris à tisser au Lycée, vers l’âge de 15-16 ans, j’ai réalisé très tôt des commandes pour mes ami(e)s les plus proches. J’ai pratiqué et étudié les arts plastiques et suis allée « apprendre sur le tas » mon futur métier chez trois tisserands différents durant deux années pour poursuivre jusqu’en Finlande 3 mois à l’Université d’Helsinki ; puis boursière de la SEMA, j’ai complété ma formation vers la création textile pour l’industrie (avant que les ordinateurs n’arrivent), à l’Atelier National d’Art Textile à Paris. Ressentant très tôt la valeur du langage textile commun à la plupart des peuples, j’ai voyagé à travers les livres, jusqu’à approcher le monde de l’archéologie, de l’histoire des tissus, leurs origines, cette fois à la demande de sites et musées archéologiques en France…

Ces gestes acquis tôt, répétés maintes fois, enseignés et imprégnés en moi, me rapprochent de tous ceux dont c’est le métier à travers les continents, au-delà de la parole. Et donc sans autre langage que diriger souplement et fermement les fils pour les composer en tissu, je me suis trouvée immergée auprès de nos « lointains ancêtres absents » afin de reconstituer leurs tissus, comprenant ainsi mieux les balbutiements des nôtres. Mes amis archéologues me présentant le résultat de leurs fouilles, j’ai cherché les fils, les teintures possibles pour les colorer afin d’approcher au plus près ces vestiges textiles ; quels étaient leurs métiers à tisser et comment les utiliser, à la simple observation des outils retrouvés et des tissus eux-mêmes riches d’informations, et avec une bonne dose d’intuition.

Tout ceci, très vite, au contact d’un public presqu’omniprésent, au sein de sites et musées archéologiques, d’écoles, non pas dans un laboratoire isolé, mais au contact de personnes, de beaucoup d’enfants, en attente d’explications de ces gestes à peine retrouvés avec des mots adaptés, leur dévoilant ainsi un patrimoine jusqu’ici insoupçonné...
Ainsi des tuniques de Sion (CH) du Néolithique final (2500 ans av. J.-C.) aux vêtements mérovingiens, en passant par les capes et tuniques de laine brune de l’âge du Bronze danois, les braies gauloises, le tissu losangé en lin précieux de la Dame de Vix, … j’ai voyagé à travers notre vieille Europe, cette fois dans le temps.

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Malgré l’immense lenteur de ce travail, je prends toujours autant de plaisir à refaire ces gestes, émerveillée par l’ingéniosité de ces premiers tisserands, par la logique et l’efficacité de leur chaîne opératoire, leur capacité d’abstraction, leur vision de l’espace et du temps passé au service d’un objet très concret que pouvait être un tissu ou un vêtement. Ceci avec les moyens simples qui étaient les leurs, issus de la nature et de rien d’autre, montrant une fois de plus leur capacité d’observation et d’adaptation, leur patience et leur réel talent au vu du résultat obtenu lorsque par chance il nous est parvenu.

A regarder de près, tisser il y a 4000 ans relevait du même génie que celui des premiers informaticiens ou du tailleur de bifaces beaucoup plus tôt ! C’est cette même intelligence qui se déplace vers d’autres pôles, selon les besoins : de la survie souvent, et de la demande de la communauté des autres humains. Je continue de former des personnes au tissage, en retransmettant largement, sur des durées allant de 2 jours à 6 mois voire plus… afin que la « chaîne » ne se coupe pas. Même si le non-tissé est sur le marché, entrecroiser des fils pour en faire un tissu appartient à la mémoire collective et celle-ci se doit de perdurer.


Je réalise des tissus sur commande pour des particuliers, des Musées et des décorateurs d’intérieur.